Retour sur la commémoration du 11 novembre à Plaissan
Le discours de votre maire :
Mesdames et Messieurs les Adjoints, les conseillers municipaux
Monsieur le porte-drapeau, Cher Jean-Claude
Mesdames et Messieurs les Jeunes sapeurs-pompiers et leur capitaine
Monsieur le Directeur de notre école, chers enseignants
Mesdames et Messieurs les présidents d’associations, Chers administrés
Chers amis, « il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants » Jean D’Ormesson
La guerre de 1418 c’est :
1 millions 400 000 morts en France et 4 millions de blessés.
14 000 hommes dans l’Hérault.
Cette cérémonie qui veut marquer l’armistice est aussi, et c’est à mon sens ce qu’elle a de plus essentiel, le moment de nommer dans chaque coin de France nos poilus, nos soldats…
Un nombre, des chiffres … une abstraction en somme… si seulement chacun pensait à nommer les victimes…
Ces hommes dont vous venez d’entendre les prénoms et les noms ont été aimés et ont aimé.
Leur mort sur le champ de bataille n’est pas qu’un chiffre qui s’ajoute à un autre, c’est un chagrin, un malheur indicible, un trou béant dans un arbre généalogique, une plaie à jamais refermée pour des mères, des sœurs, des enfants, des frères, des pères, des épouses, des amies…
A égrener leurs noms, nous participons à l’incarnation de ce qu’est la guerre et nous pensons aussi à ceux qui aujourd’hui ne sont que des nombres en Ukraine, en Palestine, en Israël, en Yémen et au Soudan…
Un homme vaut un homme un enfant quelque soit sa nationalité est un enfant.
Notre planète est en proie aux incendies, à la montée de la haine et du désespoir, ne sombrons pas dans l’indifférence, soyons au moins dans un état de conscience, c’est le minimum que nous puissions faire.
Mesdames, Messieurs, ces morts ont un nom, leur absence est une tragédie.
Devant les perspectives terrifiantes qui s’ouvrent à l’humanité, nous apercevons encore mieux que la paix est le seul combat qui vaille d’être mené.
Ce n’est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples, l’ordre de choisir entre l’enfer et la raison.
Mesdames, Messieurs, je conclurai avec Prévert « le bonheur en partant m’a dit qu’il reviendrait »