Un Dimanche, un portrait…

une pensée particulière pour les habitants de la rue Geneviève Anthonioz de Gaulle 1920-2002

Geneviève Anthonioz de Gaulle, c’est la dignité et l’espérance.

Née le 25 octobre 1920 dans un petit village du Gard, elle est la nièce du Général de Gaulle.
Très tôt, vers 13 ou 15 ans elle prend conscience des dangers d’une idéologie totalitaire contraire à ses valeurs d’humanisme. Elle s’engage à 20 ans dans la Résistance. Elle sera arrêtée le 20 juillet 1943, puis déportée au camp de Ravensbruck en Allemagne.
Libérée par l’armée rouge, elle s’engage instantanément dans la lutte pour la condamnation des bourreaux.
A son retour des camps, elle essaie de témoigner mais l’horreur de l’univers concentrationnaire est indicible, de plus, juste après la guerre, la population n’est pas prête à entendre ces récits insoutenables.
Elle témoignera donc 50 ans plus tard dans un livre paru en 1998 « la traversée de la nuit », présidera pendant plusieurs décennies l’association nationale des déportées, s’exprimera lors du procès de Klaus Barbie..
Son second combat est celui de la lutte contre la grande pauvreté. Elle préside ATD Quart Monde pendant 35 ans, fait de l’éradication de la misère la priorité est priorités.
Décédée en 2002, elle repose symboliquement au Panthéon depuis 2015 aux côtés des résistants Pierre Brossolette, Germaine Tillion et Jean Zay.

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