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Discours de la commémoration du 11 novembre 2024

Discours du Maire

Nous voici rassemblés, citoyens conscients et fidèles, en ce beau matin de novembre pour honorer la mémoire des soldats plaissanais tombés au champ d’honneur.

Par notre présence, chaque année, nous renouvelons notre respect et comme l’écrivait très justement Jean D’Ormesson « il y a quelque chose de plus fort que la mort c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants »

Il y a 110 ans, la Grande guerre éclatait avec son lot de souffrances, de deuils de misère et d’injustice.

Aussi, nous accomplissons notre devoir de mémoire avec le sentiment qu’ainsi nous éloignons l’horreur.

Parce que l’essentiel est sans cesse menacé par l’insignifiant, je me dois de vous rappeler l’essentiel: la préservation de la paix, de la liberté, de l’accès à la connaissance et à la culture, de la fraternité et de l’égalité des droits.

Cette année, sans doute plus que les années précédentes, le mot guerre résonne, interroge et inquiète. En 1914, le jeu des alliances, la montée des nationalismes et les enjeux économiques ont amené la catastrophe que l’on connait et tous ces morts que l’on honore aujourd’hui.

En 2024, qu’en est-il des alliances, des nationalismes et du poids incontestable de l’économie, des égos de dirigeants que je ne citerai volontairement pas …

Aussi, nous, dans notre village, si petits face aux défis du monde, gardons un pouvoir: eduquer avec l’aide de nos enseignants, les enfants pour qu’ils pratiquent la paix, qu’ils conjuguent la fraternité et apprivoisent la liberté.

Ce devoir d’éducation et de transmission nous le devons à nos ainés et particulièrement aux poilus, aux nôtres, à nos soldats du midi viticole ceux que le pouvoir a appelé en premier et en grand nombre en souvenir de la révolte de 1907 derrière Marcellin Albert.

Mesdames, messieurs, formulons ensemble le vœu que les soldats de Plaissan morts pour la France puissent à travers cette cérémonie chaque année renouvelée veiller en quelque sorte sur les enfants d’aujourd hui.

Se souvenir, c’est modestement faire le pari de la Paix.

Vive Plaissan, Vive le Languedoc, Vive la France

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